JONATHAN: LA FIGURE DU GOÉLAND

Surreal SoReal Theatre, nouvelle compagnie en résidence à la Salle Fred-Barry, et le réputé Geordie Theatre s’allient pour la première fois, afin de présenter Jonathan : la figure du goéland. Avec bienveillance et fort d’une équipe créative singulière, dont le chorégraphe reconnu internationalement Luca « Lazylegz » Patuelli fait partie, Jon réuni sur scène des interprètes non handicapés et certains ayant une déficience physique, pour qu’émergent des sens inédits entre deux battements d’ailes.

Jonathan en a marre de sa routine, ou plutôt de celle de son clan. Alors il s’efforce d’apprendre à voler différemment. Il faut dire que Jonathan est un goéland. Forcé à l’exil puis de retour parmi les siens, il veillera à ce que plus jamais on ne confonde ciel et horizon. Librement inspirée de l’allégorie de Richard Bach Jonathan Livingston le goéland, cette relecture unique questionne les limites imposées – ou non – par notre corporalité et par notre sens de la communauté.

Texte de Jon Lachlan Stewartlibrement inspiré de l'oeuvre de Richard Bach
Staging by Jon Lachlan Stewart
Chorégraphie Luca «Lazylegz» Patuelli
Traduction Marilyn Perreault
Production Surreal SoReal Theatre et Geordie Theatre 

Assistante à la mise en scène Chloé Ekker
Conception du décor Julie Vallée-Léger
Costumes Sophie El Assaad
Lumières Tiffanie Boffa
Son Lefutur
Vidéo Francis-Olivier Métras
Production Chad Domski

avec Prince Amponsah, Yousef Kadura, Marilyn Perreault, Luca «Lazylegz» Patuelli, Julie Taminko Manning , Lesly Velàzquez

La pièce Jonathan : la figure du goéland est une réécriture de l’œuvre de Richard Bach. Cette relecture propose une parabole racontée par les acteurs et actrices en scène. Il est question de Jonathan, un jeune goéland qui cherche à vivre librement avec toute l’impulsion que ses ailes d’oiseau lui confèrent. Cependant, sa communauté n’entend pas s’enthousiasmer devant ses prouesses aériennes, la survie de l’espèce passe avant les amusements. Le père de Jonathan tente tant bien que mal de calmer les ardeurs de sa progéniture, il cherche à le raisonner, mais rien n’y fait. Jonathan ne peut se résoudre à la vie austère et sérieuse qu’on lui impose. Il trouve dans l’exil son petit paradis, une communauté faite de camaraderie, de goélands libres penseurs qui volent pour le simple plaisir de danser avec le ciel.

Jonathan cannot come to terms with the austere and serious life being forced upon him. He finds refuge in his own little paradise: a community of camaraderie, of free- thinking gulls who fly for the simple pleasure of dancing with the sky.

Sur scène une narratrice s’exprime en français, les interprètes de l’histoire s’expriment quant à eux et elles majoritairement en anglais. Incarnant une posture de philosophe-conteuse, la narratrice cherche, avec la complicité du public, à décoder le sens profond de cette histoire. Elle veut comprendre ; pourquoi le monde ne s’écoute- t-il pas? Pourquoi se raconte-t-on des histoires?

En plus de mettre en lumière la richesse d’un bassin méconnu d’interprètes, la pièce aborde des thématiques liées à la différence, au sens de la communauté et aux limites que l’on s’inflige. Certes, elles raisonnent un peu plus fort lorsque les artistes présentant un handicap s’en emparent, mais le jeu de l'ensemble de la distribution bouleverse.
[...]
L'investissement physique de son équipe est remarquable. Tour à tour immobile, puis emportée par des mouvements rapides, lents, dansants... On est également touché.es par l'utilisation qui est faite des béquilles des comédiens. De soutien quotidien, elles se transforment en ailes d'oiseaux sur scène.

Charleyne Bachraty | Jeu, revue de théâtre

2022

À venir!

2021

du 23 novembre au 11 décembre
Théâtre Denise Pelletier (Salle Fred-Barry), Montréal, QC
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